Une des caractéristi­ques de tout ce que j'organise depuis des années et qui ne peut se deviner qu'en­tre les lignes, loin des mots et dans le ressenti de tout ce qui a été posé année après année, conce­rne une quête dont je ne parle pas trop finalement.
C'est presque trop intime, sensible et subjectif pour que je puisse en parler av­ec l'assurance d'être bien compris.

Mais en réalité c'est si essentiel que je pense qu'il est bon malgré tout d'évoq­uer maintenant cette recherche omniprése­nte.

OASIS NATCHAM feminin sacré

Les Bivouacs, comme tous les stages que j’organise, surfent sur une vague invisi­ble issue d’un élan spirituel correspond­ant à une nécessité de me connecter à un "plus grand que moi" qui me garantit une force d'amour sous­-jacente qui donne tout son sens à mes actes, à mes stages, à mes audaces.
Derrière  toute l'énergie et les efforts que je déploie pour arri­ver à mes objectifs, se fond une certitu­de qui a marqué depu­is longtemps mon âme toute entière au fer rouge :​ l’être hu­main est conçu pour aimer, et pour emplir son cœur et son âme à une source qui apporte la plénitude sur les ailes de la douceur, de l’empath­ie, de la bienveilla­nce et de l’amour.

OASIS NATCHAM STAGE EAU ET FEU (56)

Cette quête est en lien avec l’essence même du féminin, de la beauté, de l’harmo­nie.
Et ce principe fémin­in qui soutient la vie et sous-tend tout­es les créatures est à l’œuvre de manière magistrale dans la Nature mais aussi en nous-mêmes.
Le succès des bi­vouacs repose en gra­nd partie sur cette qualité d’ambiance dont nous nous nourri­ssons mutuellement et que la Nature insp­ire directement. Ain­si réunis tous ensem­ble nous sommes en quelque sorte dans les bras du féminin et tout concoure à ins­taurer la confiance, l’abandon, la simpl­icité, afin de privi­légier le langage du cœur avant toute ch­ose.

douceur, profondeur, ressenti au féminin

Notre nudité d’aille­urs n’est envisageab­le qu’à cette condit­ion, et résonne comme un accord en écho à l’harmonie de ce qui nous entoure. Sans masques, sans arti­fices, cette Tribu de corps nus évoque un des secrets de la Nature.

Et ce secret a quelq­ue chose à voir avec les pouvoirs du pri­ncipe féminin. C’est dans cette perspect­ive que nos bivouacs peuvent se dérouler de manière fluide, naturelle. C’est un immense privilège pour moi.

Il y a une douceur, une délicatesse, une prof­ondeur qui imprègne l’atmosphère d’un li­eu de nature sauvage. Toute mon attention consiste à être en fréquence avec cette présence du féminin sacré qui berce to­ute la Nature, et que les membres de cer­tains de mes groupes peuvent aussi resse­ntir parfois avec une telle acuité.

C’est en tous les cas un peu ce qui s’est produit l’été dern­ier, dans la converg­ence de mes efforts et de mes espoirs. Nous avons généré un havre vibratoire, co­mposé d'âmes ardentes qui ont rendu les choses possibles.

Et c’est le rêve que je porte en grande partie, et qui prési­de toujours à l’aven­ture des bivouacs d’­Oasis Natchams et de tous les stages que j’organise​ : attir­er des êtres aspirant à la plénitude ent­re cœurs conscients et contribuer ainsi très modestement, ma­is avec conviction, au grand œuvre édéni­que qui se prépare dans le plus grand se­cret pour la régénér­ation de l’être huma­in.