Un Rêve Édénique
Une des caractéristiques de tout ce que j'organise depuis des années et qui ne peut se deviner qu'entre les lignes, loin des mots et dans le ressenti de tout ce qui a été posé année après année, concerne une quête dont je ne parle pas trop finalement.
C'est presque trop intime, sensible et subjectif pour que je puisse en parler avec l'assurance d'être bien compris.
Mais en réalité c'est si essentiel que je pense qu'il est bon malgré tout d'évoquer maintenant cette recherche omniprésente.
Les Bivouacs, comme tous les stages que j’organise, surfent sur une vague invisible issue d’un élan spirituel correspondant à une nécessité de me connecter à un "plus grand que moi" qui me garantit une force d'amour sous-jacente qui donne tout son sens à mes actes, à mes stages, à mes audaces.
Derrière toute l'énergie et les efforts que je déploie pour arriver à mes objectifs, se fond une certitude qui a marqué depuis longtemps mon âme toute entière au fer rouge : l’être humain est conçu pour aimer, et pour emplir son cœur et son âme à une source qui apporte la plénitude sur les ailes de la douceur, de l’empathie, de la bienveillance et de l’amour.
Cette quête est en lien avec l’essence même du féminin, de la beauté, de l’harmonie.
Et ce principe féminin qui soutient la vie et sous-tend toutes les créatures est à l’œuvre de manière magistrale dans la Nature mais aussi en nous-mêmes.
Le succès des bivouacs repose en grand partie sur cette qualité d’ambiance dont nous nous nourrissons mutuellement et que la Nature inspire directement. Ainsi réunis tous ensemble nous sommes en quelque sorte dans les bras du féminin et tout concoure à instaurer la confiance, l’abandon, la simplicité, afin de privilégier le langage du cœur avant toute chose.
Notre nudité d’ailleurs n’est envisageable qu’à cette condition, et résonne comme un accord en écho à l’harmonie de ce qui nous entoure. Sans masques, sans artifices, cette Tribu de corps nus évoque un des secrets de la Nature.
Et ce secret a quelque chose à voir avec les pouvoirs du principe féminin. C’est dans cette perspective que nos bivouacs peuvent se dérouler de manière fluide, naturelle. C’est un immense privilège pour moi.
Il y a une douceur, une délicatesse, une profondeur qui imprègne l’atmosphère d’un lieu de nature sauvage. Toute mon attention consiste à être en fréquence avec cette présence du féminin sacré qui berce toute la Nature, et que les membres de certains de mes groupes peuvent aussi ressentir parfois avec une telle acuité.
C’est en tous les cas un peu ce qui s’est produit l’été dernier, dans la convergence de mes efforts et de mes espoirs. Nous avons généré un havre vibratoire, composé d'âmes ardentes qui ont rendu les choses possibles.
Et c’est le rêve que je porte en grande partie, et qui préside toujours à l’aventure des bivouacs d’Oasis Natchams et de tous les stages que j’organise : attirer des êtres aspirant à la plénitude entre cœurs conscients et contribuer ainsi très modestement, mais avec conviction, au grand œuvre édénique qui se prépare dans le plus grand secret pour la régénération de l’être humain.