
Arbre, tu m’enseignes. Loin de moi, tu me parles. Tu me rassures.Je sens à quel point tu es bien là-bas dans ton fief, heureux, te préparant déjà à l’émergence de tes premiers bourgeons.
Mon impatience humaine se dissout à l’écoute de tes murmures.
Bloqué dans ma maison de village au pied d’un massifprovençal je concentre, condense et distille tous mes élans, mes soifs d’étendues sauvages et j’attends, j’écoute.
À cet instant je vibre, je frémis, je ressens presque tout. Tu es entouré, sollicité de toutes parts, et c’est assez...
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